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Edito du curé

Edito Octobre 2024

A l’école de l’humilité avec Marie !

 

Nous cheminons, en ce mois d’octobre, avec la Très Sainte Vierge Marie, vers la fête de la Toussaint. Si la vocation du chrétien est de devenir saint, Marie reste le modèle de la vie parfaite par excellence pour chacun de nous. Le Seigneur est le Seul Saint (Ap 15, 4). Par sa grâce répandue dans nos cœurs, il nous appelle à participer à sa béatitude. L’Église ne cesse alors de rappeler à ses enfants cette vocation universelle à voir Dieu. Ainsi, les membres du peuple de Dieu sont appelés à devenir des saints : « Tous les fidèles du Christ sont donc invités et tenus à chercher et à atteindre la sainteté et la perfection propres à leur état » (Lumen Gentium, n. 42). Chacun peut donc tendre vers ladite perfection.

De même que le Christ s’est donné à l’Église afin de la sanctifier (Ep 5, 25-26), de même, par Marie, sa Mère, nous avons le chemin le plus sûr qui mène au Royaume de son Fils. La Mère intercède pour nous auprès de son Fils Jésus. Avec Marie, nous découvrons que les deux vertus qui conduisent à la perfection sont l’humilité et la charité. En se mettant en route pour aller saluer Élisabeth, sa cousine, Marie se fait l’humble servante de Dieu mais aussi de chacun de nous. Elle est notre Mère. Elle nous donne son Fils, de la même manière que le Fils nous remet dans les bras de sa Mère Marie (Jn 19, 26-27). Cette garantie et cette assurance nous renvoient à nous tourner humblement les uns vers les autres dans une attitude de service des plus pauvres et des plus faibles au nom du Seigneur Jésus. L’humilité, à l’école de Marie, est la demeure de la charité ; elle est la gardienne et le fondement de toute la vie chrétienne. Dieu donne sa grâce aux humbles (Jc 4, 6). Marie et tous les saints ont été à l’école de la vertu de l’humilité. Saint Augustin nous enseigne : « Si maintenant, vous m’interrogiez pour savoir quelle est, à mon sens, la vertu la plus importante de toute la religion chrétienne, je vous dirais que c’est l’humilité ; et autant de fois, vous me poserez la même question, je vous ferai toujours la même réponse » (cité par Jean de Monléon, Les douze degrés de l’humilité, Paris, Ed. de la Source, 1951, p. 7).

Si l’orgueilleux est « celui qui, de tous, s’ignore le plus lui-même » (Jean Chrysostome, In Mattheum, 25,4 : PG 57, 332 d), l’humilité dans la charité conduit à l’abaissement et nous enseigne la connaissance et la vérité. L’école de Marie nous dispose à l’humilité qui est la seule source de paix véritable et profonde, celle qui vient de notre Seigneur Jésus-Christ. Que la Vierge Marie, miroir de la sainteté divine, nous entraîne sur le chemin de la charité et de l’humilité ! Amen !

 

 

Abbé Valerry WILSON, votre curé

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